WF recherche un aide de camp et des candidats aux postes politiques

[DireWolf]

Ser Willos ne savait s'il devait se réjouir des nouvelles responsabilités que Sa Majesté venait de lui confier, ou s'inquiéter devant la difficulté de la tâche à accomplir... Au moins, il pouvait se rassurer du fait que la menace Ibbennienne serait maintenant l'une des priorités du royaume ! Depuis le temps qu'il y travaillait...

Ser Willos se mit aussitôt à la tâche. Il lui fallait rapidement s'occuper de plusieurs priorités.

Tout d'abord, le renouvellement des postes du Conseil Restreint. Qui devait-il choisir comme Grand Argentier et comme Maître des Lois ? Quelqu'un capable de préparer au mieux le royaume au combat contre Ibben, en rassemblant notamment les fonds nécessaires à cette campagne lointaine, pour le premier poste. Et pour le second, quelqu'un à même de maintenir la paix dans le royaume pendant qu'une importante part des troupes seraient loin. Parmi les candidats potentiels, il y avait évidemment ceux actuellement en poste, mais Lord Alexandre semblait sur le départ. Il y avait également ser Patrek, ainsi que les différents commandants de brigade, sans oublier le commandant de l'escorte de la Main. Du beau monde, mais peu de candidat déclaré pour le moment. Peut-être préfèrent-ils s'entrainer au combat, en vu de la future campagne contre Ibben ?

Il y avait également le poste de Conseiller Politique. Ce poste semblait, étonnamment, intéresser d'avantage de monde... Le choix ne sera pas facile non plus !

Enfin, la question des Conseillers sans Affectation se posait. Lord Ygon en avait nommé de nombreux (dont Willos lui-même). Un tel nombre était sûrement adapté en été, avec un chancelier à la fois riche et généreux. Mais quand l'hiver et une guerre difficile approchent, il faut savoir ne pas abuser des dépenses superflues (Surtout que les coffres du nouveau chancelier étaient aussi vides que ceux de l'ancien chancelier pouvaient être pleins ! ) et gagner en efficacité en réduisant le nombre de conseiller. A moins bien sûr que ceux-ci sachent se rendre indispensables... Deux des conseillers arrivaient justement au terme de leurs 6 mois de mandat... Willos devait-il les reconduire ?


Willos se dit alors qu'un aide de camp ne serait vraiment pas du luxe pour l'aider dans sa tâche. Et puis, aide de camp du Chancelier, ce n'est quand même pas un poste négligeable ! Il fallait juste qu'il trouve le bon candidat, encore une fois !


EDIT : Et en plus de tout cela, Willos devait commencer à réfléchir aux régiments à envoyer combattre Ibben. Il avait un peu de temps pour se décider, mais ce genre de décision ne se prend pas à la légère. Il était bien tenté d'envoyer tous les soldats disponibles du royaume, mais peut-être vaudrait-il mieux conserver un régiment ou deux pour protéger la capitale, au cas où les baleiniers tenteraient une attaque surprise... Il faudrait qu'il en parle avec le Maître des Armées.

[no one]

Ser Willos,

Je suis heureux de vous présenter la confirmation de ma candidature aux nominations politiques qui sont à ma portée [dans le sujet idoine]
Par ailleurs, sachez qu'après consultation avec mes meilleurs officiers, il a été unanimement décidé que le régiment Caron serait volontaire pour servir la juste cause trop longtemps repoussée d'Ibben. Quelle que soit l'origine des troubles locaux, les Rossignols iront et vaincront.

Amicalement,
Ser Quentyn "Longue-Épine"
Capitaine du régiment Caron

[Corondar]

Ser Willos,

j'ai servi avec passion et sens du devoir le Royaume, tant dans mes fonctions politiques (Grand Argentier puis Maître des Lois) que militaires (Capitaine des Nerbosc puis des Freux).
Mon mandat auprès du Conseil restreint vient à son terme, et c'est avec regret et gravité que je vous annonce ne pas être candidat à un nouveau poste en son sein. Néanmoins, c'est avec le sentiment du devoir accompli que je quitte mes fonctions, et je ne doute pas que vous saurez trouver des remplaçants compétents parmi la nombreuse relève de Port-Réal.
Il est temps pour moi d'envisager un avenir différent, il existe bien des manières de servir la Couronne. Je ne doute pas que vous saurez vous même vous montrer digne de la haute fonction que vous occupez désormais. Je pense sincèrement que le Roi a, comme toujours, fait le bon choix.
Amicalement,

Alexandre des Marais,
                             Lord de Pella

[DireWolf]

Déjà une dizaine de candidatures qui s'accumulaient sur son bureau, et pas un seul aide de camp potentiel n'avait pointé le bout de son nez... Willos commençait à se demander si les sous-lieutenants, sergents et caporaux des différents régiments n'étaient pas devenus trop timides, ou trop faignants...

[Lord Manfred]

Ser Willos,

Actuellement Conseiller sans Affectation, je me sens apte à passer le cap et à devenir Conseiller Politique. Nanti d'un sens aigu des responsabilités et de la justice, je saurai être le garant du calme politique et de la paix sociale.

Par ailleurs je vous réaffirme ici la bonne volonté du régiment Tyrell, toujours enclin à briller sur les champs de bataille qu'ils soient d'Ibben ou d'ailleurs.

Vôtre,

Ser Olliver "Verte-Tige"

[HRP: OLV candidate au poste de Conseiller Politique]

[Ereksen]

[HRP : Notes de ser Ereksen, sur une petite conversation avec Ser Willos pour servir à l'écriture future de ses mémoires]

J'avais entendu parler d'une candidature de mon ancien lieutenant, devenu Capitaine du Régiment Tyrell... Celui-ci osait se présenter à un poste où moi-même était candidat. Le nouveau Chancelier, Ser Willos était justement dans son bureau. Je lui posai directement la question... Et le Chancelier me répondit avec franchise sur ce que je suspectais :

- Oh, oui, j'ai bien trouvé par hasard, sur mon bureau, une candidature de Ser comment déjà ?  Oui, ser Olliver, le papa de Dil et tante, et pas que le papa, d'ailleurs : tout un programme, n'est-ce pas ?

- Oui, tout un programme, Monseigneur : dilettante est vraiment approprié dans son cas. Déjà, sous mon commandement, il était atteint de phobie administrative et me rendait des rapports tellement succincts que j'avais du mal à pouvoir prendre une décision. Il me fallait convoquer les ayant-cause, et les interroger moi-même... Alors, vous comprenez, lui confier la charge de Conseiller politique, et donc de prévôt du Châtelet de notre capitale, diriger les arrestations, les tourmenteurs, c'est se retrouver avec du travail ni fait, ni à faire ! Pas du tout professionnel... Je plains le futur Maître des lois pour prononcer un jugement !

- Bien sûr, bien sûr, un dilettante n'est jamais professionnel. Plutôt un amateur... tandis que vous... vous traiter de professionnel serait faire injure à vos talents tellement nombreux... un expert, plutôt ; et cette droiture qui vous caractérise... ce n'est pas vous qui plongeriez les mains dans les coffres d'or de l'Etat...

- Mais si Monseigneur... j'avoue : c'est mon travail de plonger, honnêtement, les mains dans les coffres de l’État, compter chaque dragon d'or, chaque lune d'argent, chaque piécette de cuivre, ne remettre aucune taxe si ce n'est dans l'intérêt de sa Majesté, veiller aux dépenses inconsidérées de nos soldats, comme celle de faire l’aumône à un mendiant à raison d'une lune... une lune, vous vous rendez-compte, Monseigneur... et sous le prétexte d'avoir connu la faim, alors que les poubelles de Culpucier sont pleines de choses encore bonnes à manger... Oui, même les poubelles de Culpucier, Monseigneur !

- Bien vu, cher ami ! C'est exactement ce que je pense de vous : vous plongez les mains honnêtement... pas comme... bon, vous m'avez compris ?

- Parfaitement bien compris, Monseigneur. Pas comme lui ! Et si ce n'est pas lui directement, c'est par prévarication...

- Vous pensez bien à la même personne que moi ?

- [Il dit un nom]... bien sûr, Monseigneur... les petits ruisseaux font les grandes rivières. Mais il n'y a pas que lui... [un autre nom] Oui, lui aussi, Monseigneur... et aussi [bla bla bla].

- Et vous ne les avez pas dénoncés ?

- Pas assez de preuves, Monseigneur... Par contre, si j'avais les clefs de la prévôté du Châtelet... Ah oui, il y a aussi le Capitaine des Caron... Ser Quentyn... Vous avez bien reçu sa candidature ?

- Oui, et bien acheminée ! Mais comment êtes-vous au courant ?

- Hum, c'est que, j'ai une solide réputation de correcteur orthographique dans la langue commune, Monseigneur ! Correksen, on me surnomme... Et il est venu me voir pour cela.

- Et c'était bien écrit ?

- Fort bien écrit Monseigneur. C'est certes une qualité, mais... ne pas en être conscient est la preuve d'un certain manque... d'un manque certain d'assurance pour exercer certaines fonctions... délicates. Vous me comprenez, Monseigneur ?

- Tout à fait, je vous entends, Ser... Mais encore ?

- Ser Quentyn est un parfait Capitaine... et un escrimeur hors de pair. Vous connaissez ses exploits face aux Martell... Il en a eu sept d'un coup ! [Allusion à un conte de Grimm... Das Tapfere Schneiderlein] Selon les ragots du petit peuple, mais en fait, ils n'étaient que trois, ce qui est déjà un exploit.

- Oui, seulement trois. Et dites-en-moi d'avantage, je sens que vous allez m'apprendre quelque chose...

- Un parfait Capitaine, un grand escrimeur... quoiqu'il manque de style et de finesse au combat. Mais pas qu'au combat. En administration également. Vous avez sans-doute remarqué qu'il n'avait fait qu'une seule demande à vous-même mais que cette demande concerne également Ser Waldon pour le poste de Conseiller militaire...

- Ah oui, je vais en faire porter une copie...

- Gardez-vous en bien Monseigneur... Ser Waldon pourrait prendre la mouche contre ce pauvre ser Quentyn, si ce n'est contre vous même, pour cause de ne recevoir qu'une vulgaire copie... Convoquez donc Ser Quentyn et dites lui d'envoyer un courrier personnel à Ser Waldon. Et convoquez aussi Ser Olliver. Une telle demande de poste ne doit pas être déposée sur votre bureau, en votre absence, parmi tous vos papiers. Vous pourrez aussi leur rappeler que le courrier adressé au Conseil doit être remis au Grand Chambellan, Lord Grisemine de la March, pour être enregistré et permettre à la Main, Lord Brynden d'être informé. Lord Brynden et Lord Grisemine y tiennent beaucoup....

- Gasp ! La main... je suis fini si la main pense que je lui cache quelque chose...

- Mais non, mais non... c'est la faute du dilettante et de Sept d'un coup... Et si nécessaire j'en toucherai un mot à lord Brynden... Vous êtes au courant que je lui ai sauvé la vie, lors des émeutes du récital de la Néra ? Ce fut aussi le cas de mon très cher ami Ser Harwin, le nouveau capitaine d'Escorte de la Main. Il lui a aussi sauvé la vie. La Main, c'est quelqu'un tout de même ! Et j'avance doucement mon enquête sur les siffleurs. La Main y tient beaucoup... Quelqu'un de très bien, ser Harwin, mais hélas pour vous, candidat à rien !

- Autre chose, Ser de Cap Nemo ?

- Oui, au sujet de Grand Pat... Hem, je voulais dire Ser Patreck le Grand... en fait, on devrait l'appeler Little Big-Pat, parce que question grandeur... Je ne tiens pas tant que cela au poste de Grand-Â. Donnez-lui le poste. Il brisera mes échiquiers, mes abaques et mes bouliers car c'est un obscurantiste. Mais vous pourrez compter sur lui pour vous remplacer si vous souhaitez diriger personnellement la future campagne d'Ibenn. Enfin, aussi pour garder le poste après votre retour aussi. Je le vois dans un futur fort-fort-lointain, devenir la Main du Roi. Ce serait Shrektaculaire !



Le Chancelier me remercia de mes bons conseils, et je retournai faire mon devoir à l'échiquier de sa Majesté, puis à l'académie. Je pensais à tout ce que je venais de dire au Chancelier... J'aurais bien de la chance si avec tout cela je conservais un poste au conseil. Les gens de talent et honnêtes sont des gens dangereux dans certains milieux. Mais qui sait, ser Willos me paraissait être un honnête homme, donc, il me faillait rester prêt à tout.

[Lunimya]

Ser Willos,

J'ai eu l'honneur de servir Ser Ygon comme aide de camp avant qu'il ne décide de prendre de une retraite bien méritée sur ses terres.

Ça serait pour moi un grand honneur de remplir à nouveau cette fonction à vos côtés.

Bien à vous,
Trystan Dermont, sous-lieutenant Martell

[HRP: TRD postule au poste d'aide de camp]

[no one]

- Transmettre une copie de ma candidature au Maître des Armées, Ser ? Si cela peut vous donner satisfaction... Mais ne croyez-vous pas que Ser Waldon serait importuné de trouver pour la deuxième fois ma lettre de motivation sur son bureau ? Ser Quentyn était perplexe. Il avait répondu aussi promptement que possible à la convocation du nouveau Chancelier, ne s'attardant dans les couloirs du Donjon Rouge qu'afin de décocher un regard des moins amènes à l'officier Martell qui quittait justement la Chancellerie. Celui-ci avait répliqué d'une indifférence méprisante et la joute posturale ne s'était pas davantage étendue, au dépit de quelque échanson royal. Ser Willos ne l'avait cependant pas convoqué pour l'informer de son choix quant aux nominations à pourvoir parmi les Conseillers, mais suite aux "bons" conseils du Chevalier de Nemo quant à ceux-ci, apparemment :

- Comment cela, pour la deuxième fois, Capitaine ?

- Eh bien, comme vous ne l'ignorez pas, le Conseiller Militaire est déterminé par l'office occupé par le Sire du Versant. Aussi, ai-je pris la liberté de lui faire transmettre le même résumé, succinct, de mes prétentions et qualifications qu'à vous. Et l'en-tête et le propos dudit texte me semblaient clairs sur ce point. Votre temps à tous deux est précieux. Il aurait été irrespectueux de vous harceler de lettres multiples, de longs et inutiles détails quant à mes accomplissements précédents - les résultats parlent d'eux-mêmes, ne dit-on pas ? - ou encore d'entretiens impromptus.

- Ser Ereksen semblait pourtant croire l'exemplaire que vous m'avez transmis unique, lorsque vous lui apportâmes pour profiter de ses lumières quant aux formulations adéquates.

- Ah. Je ne doute pas de la bonne foi du Ser du Cap Nemo dans cette affaire, encore que je n'ai nul souvenir de cet incident. Il a assurément un certain don pour les lettres - enfin, pour un Fer-né - mais ma préférence va à son œuvre héraldique. D'autant que j'ai ouï dire que ses propres efforts destinés à vous convaincre de lui céder un poste étaient d'une mise en page erratique. Peut-être notre ami aurait-il besoin d'une verrerie de Myr pour assister sa vue. Une indulgence trop régulière à la... satisfaction de soi peut entraîner une perte de ce sens, me disait-on dans ma jeunesse. Je lui ferai envoyer un mestre, afin de m'assurer que tout va bien.

- Ses offices en tant que Grand Argentier n'ont pas semblé en souffrir.

- Je n'en doute pas. J'espère que vous-même n'avez pas trop dû souffrir d'en lire le récit. On m'a parlé de son exhaustivité... exemplaire. Mieux vaut être économe avec les deniers du roi qu'avec ses mots, je présume. Puis-je vous être utile de quelque autre façon, Chancelier ?

- Ce sera tout. Pour le moment.

- Je vous laisse en ce cas. Ser Quentyn s’apprêta à ouvrir la porte mais s'arrêta la main sur la poignée, et se retourna.

- Ser ? Serait-ce votre futur aide de camp que j'ai croisé en chemin ?

- C'est possible. Les candidats ne se bousculent pas exactement au portillon.

- Je vois. Puisse cette candidature en pousser d'autres, peut-être plus méritants, à se réveiller. Bonne journée, Ser Willos.

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